D’après de nombreuses enquêtes, le management serait en grande partie responsable du stress au travail des Français : absence de reconnaissance, de communication, d’autonomie, de moyens…
C’est oublier la dimension individuelle. Pourquoi, à évènement identique, certaines personnes se mettent dans un état de stress aigu alors que d’autres sirotent tranquillement leur café ? N’y aurait-il pas à explorer davantage les caractéristiques des personnalités ? Les facteurs de stress ne seraient-ils pas à mi-chemin entre l’entreprise et l’individu ?
Seul l’OVAT (l’Observatoire de la Vie Au Travail) a exploré cette dimension en 2010 (abandonnée depuis, et nous le regrettons).
Dans son sondage de 2010, 52% des personnes stressées avouent se mettre dans cet état « POUR RIEN » (page 25).
Selon cette enquête, l’intensité du stress vécu serait davantage liée à la dimension individuelle qu’à l’organisation ou le style de management et la principale raison du stress serait un manque de confiance en soi (page 30).
S’il est vrai que l’entreprise à sa part de responsabilité, il ne faut pour autant exclure la part de responsabilité de la personne elle-même.
C’est pourquoi il nous semble important d’intégrer les facteurs de stress propres à chaque personnalité dans les programmes de formation tels que le « management des risques psychosociaux » ou la « gestion du stress et des émotions ».