Best buy, Netflix ou encore Zynga offrent autant de congés à leurs salariés qu’ils le veulent. Le système est basé sur la confiance et la primauté du résultat. Sur la côte ouest américaine le système se pratique depuis plusieurs années. Il faut dire qu’avec 2 semaines de congés par an, les américains sont loin de bénéficier d’autant de jours de repos que nous autres français.
Au départ, ces entreprises ont donc lancé cette offre pour attirer les talents mais, surprise, elles se sont aperçues que les salariés prenaient moins de congés qu’auparavant. Evernote a même dû en inciter certains à partir en leur proposant un chèque de 1.000 dollars pour qu’ils prennent une semaine et viennent ensuite raconter leur voyage !
Writethatname, une start up française, a adopté la formule. Son patron, Philip Laval ne tient pas les comptes. Deux jours de congés sont décomptés tous les mois à chaque salarié, qu’ils les prennent ou pas.
start up californiennes, on n’est jugé que sur les résultats : « Sur la façon dont on fait avancer le projet commun et dont on fait avancer son projet individuel », résume Philip Laval.
Mais évidemment, les congés à la carte, c’est du donnant-donnant et les salariés sont priés de rester la plupart du temps joignables pendant leurs vacances. Ceci dit, selon de récentes enquêtes c’est déjà le cas car environ 40% des actifs restent joignable via leur portable, et plus du tiers répond à ses mails pendant ses vacances.
Les patrons qui pratiquent cette démarche constatent à l’unanimité que leurs collaborateurs prennent moins de congés qu’ils n’avaient prévu ! Serait-ce par culpabilité ? par sens des responsabilités ? par intérêt pour leur travail ?