Quand les candidats sont recrutés sur leur « état d’esprit » – Facebook

Comment s’assurer que l’on recrute la bonne personne ? Les diplômes et les expériences suffisent-ils pour évaluer le niveau d’adéquation avec la culture, les valeurs et les ambitions de l’entreprise ? Pas si sûr… A compétences égales, ce qui fera la différence, c’est l’état d’esprit, l’attitude.

Pour préserver l’esprit « start up » malgré ses 5.000 salariés, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, attache énormément d’importance à s’entourer de collaborateurs qui, quelles que soient leurs compétences, correspondent à l’état d’esprit « Hacker Way », à savoir :

– « Bougez vite, cassez les codes »
– « Nous ne créons pas des services pour gagner de l’argent, nous gagnons de l’argent pour créer de meilleurs services »
– « Terminé vaut mieux que parfait »
– « Pensez à l’envers, échouez plus fort »
–  « Que feriez-vous si vous n’aviez pas peur ? »

En outre, pour se donner le maximum de chance de sélectionner des développeurs en phase avec la philosophie Facebook, cette entreprise a intégré l’un des principes « pensez à l’envers » en sélectionnant ses futurs collaborateurs en premier lieu sur leurs potentiels, charge à chacun de trouver la mission qui l’épanouira une fois recruté. 

Les nouveaux développeurs qui intègrent le groupe rejoignent un camp d’entrainement, intitulé le « Bootcamp« , pendant 6 semaines pendant lesquelles ils vont découvrir l’esprit Facebook, les « codes », les principes de travail, les projets et devront mener à bien plusieurs missions telles que la correction de bugs ou encore la création d’outils internes.

Une fois diplômés, ils pourront alors « co-choisir » les missions sur lesquelles ils seront les plus performants.

Idée d’innovation managériale : recrutez des gens qui vous ressemblent et laissez les choisir leurs missions